La gorge nouée. Les yeux embués. Le ventre serré. J’ai mal. Des larmes coulent. Elles me libèrent. De ce trop plein d’émotions, ce trop plein de sensations. De ces souvenirs , de ces images qui envahissent mon esprit. Mon coeur aussi.
Mettre à distance ma souffrance. Pour ne garder que les rires, que les plaisirs. Oublier l’après. Oublier ce que je ne voulais pas entendre, pas affronter.
Juste besoin d’honnêteté aussi. Pour enlever l’impression d’avoir été leurré. Besoin de clarté. Pour mieux appréhender la suite. Besoin d’en parler. Pour éclaircir la pénombre dans laquelle je suis.
Le manque me remplit. J’ai touché une étoile du bout des doigts. Je ne voulais pas la voir devenir filante. Son empreinte est en moi. Je veux garder cette trace présente. La prolonger de quelque manière que ce soit.
Ma tristesse est un hommage à ce que j’ai vécu. Un passage à ce que je vivrais. En réalité ma souffrance est belle. Belle de ne pas avoir de regrets. Belle d’avoir eu un temps un sentiment de plénitude. Belle parce que tout était beau.
J’ai vraiment mal à la gorge. Ca ne passe pas. J’ai du mal à l’avaler…
Jeudi 13 mars 2008 à 22:00
Un gros câlin pour celui qui a mal.
Si je peux t’aider en quoi que ce soit, n’hésite pas! Perdus dans le froid nous avons plus de chances de nous en sortir blottis les uns contre les autre.
XOXOX
Vendredi 14 mars 2008 à 0:36
Difficile de lire ce texte d’une traite avec les “yeux embués”…
Je ne peux m’empêcher de me dire que si en croisant cette “étoile filante”, tu avais fait un voeu pour qu’elle ne le soit plus; ce texte n’existerait peut être pas…
Il est là, bien présent. Beau et touchant comme tu l’es.
Je ne t’oublie pas M…aël. Difficile.
Jeudi 20 mars 2008 à 9:28
Rien n’est jamais écrit d’avance. Rien n’est jamais sans suite. Ne rien regretter en se disant qu’on à perdu son temps. Vivre en pensant à l’instant présent quand on est au côté de ‘l’autre’, c’est bon. Ne regrette rien. Le charme n’opère que sur un coeur ouvert.
Dimanche 23 mars 2008 à 9:35
Nouveau, je te lis à petits pas.
Tout a l’air si fragile, ici.
J’aime les garçons sensibles, ceux qui écrivent avec les yeux…
Lundi 24 mars 2008 à 1:34
@ Messire Loup : Merci de ta gentillesse et de ta proposition caline!
@ Arno : Merci de tout. Il ne faut pas oublier mais garder une jolie trace.
@ Libellule : Difficile de répondre sans se méprendre dans des interprétations qui pourraient être fausses. Je suis d’accord avec toi. Je prends ce commentaire comme une preuve d’amitié.
@ Shaggoo : de la part d’une poetesse ce compliment me touche. Ravi de t’avoir touché avec mon regard…
Mardi 25 mars 2008 à 1:56
Mais c’est exactement comme ca qu’il faut le prendre. C’est de l’amitié
Samedi 29 mars 2008 à 4:28
Ça va mieux, p’tit loup?
Tu nous manques…
Mais si!
Mais si!
Mais si!
xoxoxox