Un film. Une phrase. Une résonance. “La perfection n’est pas juste affaire de contrôle. Elle tient aussi au fait de savoir se lâcher, se surprendre soi-même afin de surprendre son auditoire, une vraie transcendance.”
Des mois. Sans mots. Pour me fuir. Etouffer mon insupportable. Me faire taire. Et comprendre…
DoOolididom… Mon reflet. En être prisonnier. Privé de ma liberté d’écrire. Enfermé par ma quête absolue de perfection. Chaque virgule pensée, chaque mot choisi, chaque titre réfléchi… Des heures… Des détails importants à mes yeux, mes yeux seulement. Pour ne jamais me satisfaire, parce que jamais parfait. Perdre l’envie d’écrire. Dans la lutte on oublie le plaisir. Dans la lutte perdre l’envie de vivre…
Me combattre. M’épuiser à ne pouvoir être celui que je désire. Qu’elle désire… Mon envie, la sienne ? Celle qui m’a fait me fait oublier qui je suis. Ne pas savoir qui je suis.
Me définir en fonction des Autres. De leurs regards. Les interpréter. Me penser de leurs places. Tenter de plaire, vouloir correspondre à leurs attentes. Que je fixe moi-même. Redouter un potentiel jugement, craindre de ne laisser transparaître une imperfection. Me perdre…
Ne plus accepter. Ne plus être le juge de moi-même. Ne plus être celui qui me persécute. Celui qui voulant devenir bien se fait du mal. Me satisfaire, me plaire. Me contenter de ce que je suis. En être fier. Je ne suis pas parfait mais je suis…
Ecrire et ne pas avoir tout maîtriser. Pour me rassurer. Je ne peux pas tout contrôler. Je n’en ai pas la force, plus la volonté. Finir. Ne pas relire. M’entendre me dire ce n’est pas parfait. Publier…
Samedi 2 juillet 2011 à 11:16
La quête de soi est un combat sans fin.
Mardi 5 juillet 2011 à 1:00
la perfection c’est fade, ça ne donne rien de bon.