Les arbres défilent. Comme un pantin sans fil. Une feuille morte. Je tombe. Creusant la mienne. Mes cailloux disparus. Je perds le fil.
Sac de nœuds. Les ombres du passé en pleine lumière. A présent dans l’obscurité. Dans ces similitudes je déambule. M’égare. Mes larmes. Je ne sais plus. Je me suis oublié. A trop penser à vous. Ma lutte essoufflée à toujours donner. A rechercher votre désir. A ne jamais le voir. Le recevoir. Je baisse la garde.
Mon existence dans votre absence. L’omniprésence de ma dépendance. Exister, me réaliser. En dépit de vous. Me retrouver. Vulnérable. Face à moi-même. Résoudre mes dilemmes. Ceux que vous m’avez imposés. Ne plus subir en silence cette souffrance. Statufié de ne pouvoir pardonner. Rassuré de ne pouvoir le faire. Je n’ai pas entendu vos regrets. Ma culpabilité de côté, votre responsabilité à assumer.
Ma vie à assumer. Mon mal à effacer. Mes larmes à essuyer. Ma souffrance à apaiser. Qui je suis à trouver. Pour quoi je vis à ressentir. Me dévoiler, me relever. Me révéler. Délier mes nœuds. Et renouer.
Je perds le fil. Mes cailloux disparus. Je tombe. Creusant la mienne. Comme un pantin sans fil. Une feuille morte. Les arbres immobiles…
Mardi 26 octobre 2010 à 17:44
Je passais par ici. C’est délicat parce que je ne saisis rien. Mais ton écriture est toujours aussi belle.
Mardi 26 octobre 2010 à 22:50
Merci du compliment. Je me doute en effet qu’une explication de texte serait nécessaire, je suis le seul à le comprendre mais après tout chacun y met ce qu’il veut.
Mardi 26 octobre 2010 à 22:58
Je sais bien. J’écris codé aussi.